Crue torrentielle

Les vallées de l’Est du Mercantour resteront marquées par les crues dévastatrices du 02 octobre 2020. En une nuit noire pour nos vallées, les torrents ont emporté les ponts, les maisons, les vies, quelques morceaux de notre patrimoine architectural et surtout une sérénité que l’on ne retrouvera pas rapidement lors des prochaines crues.

Les crues torrentielles mettent en mouvent de grande quantité de matériaux, bloc et rocher qui modifient le lit au fur et à mesure de la crue et provoquent des dégâts considérable. Plus on remonte dans les bassins versants, aux sources de ces phénomènes, plus la fraction solide des écoulements est importante, se rapprochant de la coulée boueuse ou de la lave torrentielle.

L’étude des crues torrentielles nécessite de recouper des compétences variées, telles que l’hydraulique, la géomorphologie, la géotechnique et même l’étude de la couverture forestière des versants. Il est possible d’approcher numériquement le comportement des crues torrentielles en fonction de leur rhéologie : fluide visqueux ou écoulement liquide sur fond mobile.

Les ouvrages de protection contre les crue torrentielles sont coûteux, consommateur de bloc d’enrochement et impactants sur l’environnement et le paysage. Il est judicieux de les adapter au plus juste à chaque situation, en fonction des phénomènes à craindre et des enjeux à protéger pour optimiser les ouvrages.